Six beaux titres pour la deuxième sélection 2018

Pour leur deuxième sélection, les jurés du Prix Eugène Dabit du roman populiste ont retenu le 12 novembre six romans :

Guy Boley, « Quand Dieu boxait en amateur », Grasset ;

Pascal Manoukian, « Le Paradoxe d’Anderson », Seuil ;

  Nicolas Mathieu, « Leurs enfants après eux », Actes Sud ;

Sonia Ristić, « Des Fleurs dans le vent », Intervalles ;

François Salvaing, « H.S. », Arcane 17 ;

Estelle-Sarah Bulle, « Là où les chiens aboient par la queue », Liana Levi.

Le vote des jurés, au résultat serré, a conduit cette fois à la sélection de six titres plutôt que cinq, trois auteurs se retrouvant ex æquo. Ce qui traduit une heureuse difficulté : départager des œuvres de grande qualité répondant aux exigences de style et de récit d’un prix engagé auprès du peuple. Et pour que s’incarne en littérature la réalité contemporaine de ses respirations.

Le déjeuner de délibération est prévu le 20 novembre dans les quartiers d’Eugène Dabit, à l’Hôtel du Nord de Paris, en début d’après-midi (1).

La cérémonie de remise du prix et de sa récompense (une dotation de 2000 euros) au lauréat ou à la lauréate a été fixée au mercredi 5 décembre, à 18 h 00, à l’Hôtel du Nord.

Cette rencontre conserve son caractère public.

Après Douglas Kennedy et Grand Corps Malade les années précédentes, le parrainage amical et complice de cette cérémonie est cette fois confié à la comédienne, auteure et réalisatrice Josiane Balasko.

 

(1) Hôtel du Nord, 102, quai de Jemmapes 75010 Paris.

Neuf titres retenus en première sélection du prix Eugène Dabit du roman populiste 2018

Réuni le 24 septembre, le jury du Prix Eugène Dabit du roman populiste a retenu neufs romans pour sa première sélection.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les titres sélectionnés sont les suivants :

Guy Boley, « Quand Dieu boxait en amateur », Grasset ;
Jérôme Chantreau, « Les Enfants de ma mère », Les Escales ;
Grégoire Damon, « Fast-Food », Buchet-Chastel ;
Pascal Manoukian, « Le Paradoxe d’Anderson », Seuil ;
Nicolas Mathieu, « Leurs enfants après eux », Actes Sud ;
Sonia Ristić, « Des Fleurs dans le vent », Intervalles ;
François Salvaing, « H.S. », Arcane 17 ;
Estelle-Sarah Bulle, « Là où les chiens aboient par la queue », Liana Levi ;
Jean-Pierre Suaudeau, « Les Forges, un roman », Joca Seria.

Ce premier choix de neuf romans retenus parmi la quinzaine de titres reçus par les jurés témoigne d’une grande diversité de styles et d’approches.

Premier roman pour certaines ou certains, heureuse confirmation pour d’autres, ils ont en commun de témoigner de la vitalité des aspirations populaires à la dignité et à la reconnaissance, dans la violence d’un système qui écrase les volontés, ruine la mémoire et détruit tout à la fois la nature et les hommes. Le peuple a toujours son style, et, avec ses souffrances, ses rêves et ses défis, ses ambassadeurs pour en porter brillamment la voix.

Une deuxième sélection, ramenée à cinq romans, sera précisée et rendue publique mi-novembre. La désignation du lauréat 2018 du prix Eugène Dabit du roman populiste interviendra le mardi 20 novembre. La date de la remise du prix à l’Hôtel du Nord est prévue fin novembre. Elle sera fixée et communiquée ultérieurement.

Titaua Peu, lauréate 2017 pour son roman “Pina”

C’est une première dont notre prix peut être fier : récompenser une auteure polynésienne.
Titaua Peu, pour son étonnant Pina, recevait en effet le 30 novembre la distinction 2017 des mains du parrain de l’année, Grand Corps Malade. Un moment littéraire chaleureux qui, comme habituellement, s’est déroulé à l’Hôtel du Nord de Paris, en présence des membres du jury, de journalistes, d’éditeurs, d’amis du prix ainsi que d’autres écrivains restés en lice lors de la deuxième sélection de cinq titres.
Arno Bertina, l’auteur largement plébiscité des magnifiques Châteaux qui brûlent (Verticales), retenu par un atelier d’écriture à Rennes, a ainsi tenu à féliciter la lauréate à distance. Thomas Flahaut, qui présenta un Ostwald (L’Olivier) remarqué, à l’écriture fine, très méritant pour un premier roman, avait fait le déplacement. Sorj Chalandon, parvenu à un cheveu de la distinction pour son puissant Jour d’avant (Grasset), était lui aussi présent, amical et très fair-play pour la petite cérémonie du canal Saint-Martin. Enfin, Frédéric Viguier, retenu, était représenté pour son Aveu de faiblesse par Nadine Straub (Albin Michel).
« Un roman de folie, de feu, de cœur, de sang », avait noté Jean-Luc Marty, écrivain et membre du jury, à propos du roman de Titaua Peu. « Une histoire universelle, faite de sueur, d’amour, de pleurs mais aussi d’espoir », poursuivait la lauréate qui affirmait apprécier dans le prix Eugène Dabit cette « volonté de donner la parole aux sans voix, à ceux qui souffrent » et qui a promis de « continuer, pas seulement pour moi mais aussi pour mon pays. »
C’est en effet la force et l’originalité de Pina : proposer une écriture vigoureuse proprement tahitienne dont la dimension universelle touche chacun d’entre nous. Antithèse d’une carte postale, Pina est l’expression directe du peuple polynésien.

Photo @Mo Fischer
De gauche à droite : Jean-Luc Marty, Grand Corps Malade, Philippe Haumont, Titaua Peu, Valentine Goby, Arthur Toscan du Plantier, Michel Quint.

Dernière ligne droite pour cinq talents

Dernière ligne droite pour les cinq romans, tous remarquables et d’inspirations différentes, retenus en deuxième sélection 2017 par le jury du prix Eugène Dabit du roman populiste.
Parmi une première sélection de onze titres de haute volée, les jurés ont réussi à distinguer :
Arno Bertina, « Les Châteaux qui brûlent », Gallimard-Verticales;
Sorj Chalandon, « Le Jour d’avant », Grasset;
Thomas Flahaut, « Ostwald », Éditions de l’Olivier;
Titaua Peu, « Pina », Au vent des îles;
Frédéric Viguier, « Aveu de faiblesses », Albin Michel.
Prochain rendez-vous le 30 novembre, vers 14 h 30 à l’Hôtel du Nord de Paris, dans les quartiers d’Eugène Dabit, dans la foulée de la délibération du jury, pour la désignation du lauréat 2017.
Après Douglas Kennedy en 2016, c’est Grand Corps Malade qui nous fait l’amitié d’être le parrain du millésime 2017. Il partagera avec nous ces moments littéraires et complices.

Hôtel du Nord, 102, quai de Jemmapes 75010 Paris.

 

Onze romans en première sélection du Prix 2017

 

 

Réuni le 21 septembre, le jury du Prix Eugène Dabit du roman populiste a retenu onze romans pour sa première sélection.
Les titres sélectionnés sont les suivants :
Jean-Baptiste Andrea, Ma Reine, L’Iconoclaste;
François Beaune, Une Vie de Gérard en occident, Gallimard-Verticales;
Arno Bertina, Les Châteaux qui brûlent, Gallimard-Verticales;
Sorj Chalandon, Le Jour d’avant, Grasset;
Clotilde Escalle, Mangés par la terre, Le Sonneur;
Thomas Flahaut, Ostwald, L’Olivier;
Juliette Kahane, Jours d’exil, L’Olivier;
Ludovic Ninet, La Fille du van, Serge Safran;
Titaua Peu, Pina, Aux vents des îles;
François Roux, Tout ce dont on rêvait, Albin Michel;
Frédéric Viguier, Aveu de faiblesses, Albin Michel.
Ce premier choix de onze romans parmi la vingtaine de titres reçus par les jurés a été d’autant plus délicat que la qualité des auteurs proposés par les éditeurs était cette année tout spécialement au rendez-vous, avec des premiers romans remarquables, vivaces, innovants et prometteurs, ainsi que de belles confirmations. Le peuple et le style, main dans la main, continuent à se nourrir l’un l’autre pour inspirer nos romanciers.
Une nouvelle sélection, de cinq auteurs, sera précisée et rendue publique dans la première quinzaine de novembre.
La désignation du lauréat 2017 du prix Eugène Dabit du roman populiste, suivie de la remise de son prix à l’Hôtel du Nord, aura lieu fin novembre à une date qui sera fixée et communiquée ultérieurement.

Comme des gueules d’atmosphère

Hugo Boris en compagnie de Douglas Kennedy, le 16 décembre 2016 à l’Hôtel du Nord de Paris. Photo : Mo Fischer

Le petit peuple du prix avait trouvé son style, ce 16 décembre, pour la remise de sa récompense à Hugo Boris, lauréat 2016 auteur de l’excellent roman Police (Grasset), cérémonie parrainée cette année par l’écrivain américain Douglas Kennedy.
Accueil aux petits oignons, stylé lui aussi mais sans affectation, simplement populaire et distingué, chic et chaleureux, dans l’élégante avant-salle de l’Hôtel du Nord où l’on se souvint notamment que cette histoire d’atmosphère qui collait si bien à l’endroit avait totalement échappé au roman original d’Eugène Dabit, notre premier lauréat, en 1931, la paternité de la réplique revenant à Henri Jeanson pour le film de Marcel Carné.
De l’atmosphère, il n’en manqua pas autour des petits plats tendance Tadjik à succès concoctés par MERCY FANNY, sous la houlette de Françoise Guida-Davin. Histoire de faire le plein, le plein de (bons) mots et de sourires, de partages, de connivences et d’assurance mutuelle de tout ce qu’avait de noble, de respectueux du peuple et de son humanité le populisme appliqué à ce genre littéraire que notre prix soutient depuis 85 ans.
Anciens lauréats comme Shumona Sinha ou Thierry Beinstingel, amis du Prix, auteurs-es, éditeurs, journalistes, une soixantaine de personnes ont participé à cette rencontre. Autour d’un parrain de marque, l’écrivain américain et Parisien de cœur Douglas Kennedy, venu témoigner des grandes qualités littéraires, à son goût, de notre lauréat Hugo Boris et s’interrogeant avec lui : « Comment être soi, chaque jour, à chaque instant, dans le monde tel qu’il va ? »

Dominique Fabre et Hervé Hamon rejoignent le jury

@Mo Fischer

Le jury du prix Eugène Dabit a le plaisir d’accueillir en son sein deux nouveaux membres, les écrivains Dominique Fabre et Hervé Hamon, ajoutant ainsi de la compétence à la compétence d’un jury exigeant, divers et motivé.

Dominique Fabre est déjà connu de nos amis puisqu’il reçut le prix en 2014 pour son roman Photos volées (éditions de l’Olivier).

Hervé Hamon, qui se définit lui même comme étant souvent « sévère avec les prix », aime ce prix Eugène Dabit du roman populiste, considérant « qu’il serait grand temps de rendre aux mots peuple, populaire, populisme, leurs sens vrais et complexes. » Des propos qu’il a récemment développés dans un article paru dans Le Télégramme.

 

Hugo Boris lauréat 2016

police-bandeauRéuni à l’Hôtel du Nord le 24 novembre 2016, le jury a désigné comme lauréat, après une discussion serrée, Hugo Boris pour son roman Police, publié par Grasset.
Très proches au score, les livres de Guy Boley (Fils du feu, Grasset) et de Magyd Cherfi (Ma part de Gaulois, Actes Sud) ont également fortement séduit le jury. Le premier pour l’excellence de son style et sa puissance d’évocation. Le second pour son ancrage fort dans la réalité de la vie de nos quartiers et pour l’engagement talentueux de son auteur au service de l’enrichissement commun par la diversité et la mixité des cultures d’origines.
Mais au troisième tour, c’est finalement Hugo Boris que le jury décidait de récompenser. Avec une précision quasiment chirurgicale, Police raconte de l’intérieur de leurs consciences les doutes et questionnements de policiers chargés de reconduire un sans-papiers à la frontière. Jusqu’à quel point faut-il obéir ? Par la tension de son récit, la subtilité et l’originalité de sa construction, la finesse de son écriture, la caractérisation de ses personnages, Hugo Boris nous propose un brillant voyage au cœur de l’humain, lorsque l’individu suit par obligation des trajectoires qui trahissent ses valeurs. Un grand roman.

Les cinq titres de la deuxième sélection 2016

Tous très réussis, les titres apparus en deuxième du prix Eugène Dabit du roman populiste ont obtenu des scores serrés. Le choix du lauréat, qui interviendra le 24 novembre 2016, n’en sera que plus difficile.

Ont été remarqués cette année :

aderholdCarl Aderhold
Rouge
Les Escales

Kaouther adimiAdimi  
Des Pierres dans ma poche
Seuil

boley_couvGuy Boley
Fils du feu
Grasset

borisHugo Boris
Police
Grasset

cherfiMagyd Cherfi
Ma part de Gaulois
Actes Sud

 

 

 

 

 

La remise du prix Eugène Dabit, ouverte au public, aura lieu le 16 décembre 2016,
à 18 heures, à l’Hôtel du Nord (1), autour d’un apéritif gourmand imaginé par Mercy Fanny.

Cette année, l’écrivain américain Douglas Kennedy sera parmi nous
pour la remise du prix.
Il parraine en effet notre événement et nous fait le plaisir de partager
cette manifestation littéraire.

(1) Hôtel du Nord, 102, quai de Jemmapes 75010 Paris. Tél. : 01 40 40 78 78.

Onze auteurs en première sélection du prix Eugène Dabit du roman populiste 2016

Le jury du Prix Eugène Dabit du Prix du roman populiste a retenu cette année
onze titres dans sa première sélection.
Son choix est le suivant :

Carl Aderhold, Rouge, Les Escales;
Kaouther Adimi, Des Pierres dans ma poche, Seuil;communique05-10-16selec10
Blick Blassy, Le Moabi Cinéma, Gallimard;
Guy Boley, Fils du feu, Grasset;
Hugo Boris, Police, Grasset;
Magyd Cherfi, Ma Part de Gaulois, Actes Sud;
Béatrice Fontanelle, Le train d’Alger Stock;
François Garcia, Le Remplacement, Verdier;
Emmanuel Grand, Les Salauds devront payer, Liana Levi;
Denis Lemasson, Nous traverserons ensemble, Plon;
Charles Robinson, Fabrication de la guerre civile, Seuil.
 
Une seconde sélection, de cinq titres, sera annoncée autour du 15 novembre 2016.
La désignation de la lauréate ou du lauréat est prévue le 24 novembre 2016,
à l’Hôtel du Nord (1), partenaire de notre prix, où se réunira le jury pour un déjeuner de délibération.
Le résultat sera annoncé publiquement ce même jour vers 14 h 30 dans ce lieu hautement symbolique où perdure la mémoire d’Eugène Dabit, premier lauréat du Prix populiste pour son célèbre « Hôtel du Nord », en 1931.

La remise du prix Eugène Dabit, ouverte au public, est prévue le 16 décembre 2016, à 18 heures, à l’Hôtel du Nord, autour d’un apéritif gourmand imaginé par Mercy Fanny.
L’éminent écrivain américain Douglas Kennedy sera parmi nous, ce 16 décembre, à l’Hôtel du Nord. Il parraine en effet notre événement, nous faisant le plaisir et l’honneur de sa participation à cette manifestation littéraire.

 
(1) Hôtel du Nord, 102, quai de Jemmapes 75010 Paris. Tél. : 01 40 40 78 78.